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1 ♦ Niais, un peu ridicule. Il est cucul, ce film. Elles sont cuculs. Cucul la praline (renforcement plaisant). On écrit parfois cucu.2 ♦ N. m. (Enfantin) Derrière, fesses. Panpan cucul !cucu ou cuculadj. inv. Fam. Bêtement naïf.⇒CUCU(L), (CUCU, CUCUL)subst. et adj.I.— Subst. masc., redoublement hypocoristique pour cul. Mon zézus, mon rat-rat, il a encore bobo à son cucul! (H. Bazin ds COLIN 1971).II.— Adj. inv., fam. Niais, un peu ridicule. Être cucu. Le massif de silènes et de myosotis faisait cucu (COLETTE, Chatte, 1933, p. 70).— P. plaisant. [Suivi d'un subst. fém. à valeur intensive] Cucul la praline. On le trouvait simplement cornichon, cucul la rainette, ratapoil et rantanplan. Patriote quoi! (AYMÉ, Travelingue, 1941, p. 225).Prononc. et Orth. :[kyky]. Lar. Lang. fr. admet également cucu. Cf. cul. Étymol. et Hist. 1933 cucu (COLETTE, loc. cit.). Redoublement de cul. Bbg. HASSELROT 20e s. 1972, p. 101. — MORIN (Y. C.). The Phonology of echo-words in fr. Language. Baltimore. 1972, t. 48, n° 1, p. 105.cucul [kyky] adj.ÉTYM. XXe; redoublement de cul.❖1 Fam. Niais, un peu ridicule. || Il est cucul, ce film. || Cucul la praline, ou (renforcement plaisant), cucul la praloche. — On écrit parfois cucu.1 Tous les regards s'étaient tournés vers lui et le public se mit à rire gaiement, du reste sans hostilité. On le trouvait simplement cornichon, cucul la rainette, ratapoil et rantanplan.M. Aymé, Travelingue, p. 225.2 Balzac et Proust resteront des amis intimes. J'estimai Corydon (de Gide) cucul.Jean-Louis Bory, Ma moitié d'orange, p. 59.♦ N. || Quel cucul ! || Va donc, pauvre cucu ! || Quelle cucul, cette fille !2 Fam. (enfantin). Derrière, cul. || « Il a encore bobo à son cucul ! » (H. Bazin, in Colin). || Panpan cucul !❖DÉR. Cucuterie.
Encyclopédie Universelle. 2012.